Le conseil d’administration multipartite de Représentation équitable au Canada élit un nouveau président et un nouveau vice-président pour mener ses efforts pour une représentation efficace des votes et la représentation proportionnelle à la Chambre des communes.

C’est avec enthousiasme que le conseil national de RÉC a élu Gary Shaul, un retraité de la fonction publique de l’Ontario et militant non partisan de longue date, au poste de directeur.

M. Shaul, originaire d’Edmonton, succède à Doug Bailie, un dirigeant de l’organisme depuis sa création il y a quinze ans.

Il travaillera en collaboration avec le nouveau vice-président David Merner, ancien président de la British Columbia Federal Liberal Association et candidat de la circonscription d’Esquimalt-Saanich-Sooke en 2015.

L’autre vice-présidente, Brenda Oslawsky, continuera de se focaliser sur l’imminent plébiscite sur la réforme électorale de Île du Prince-Édouard qui aura lieu en novembre 2016.

« Nous avons une formidable occasion de remplacer le système électoral dépassé du Canada et nous n’allons pas la rater, a déclaré M. Shaul. Trois partis politiques fédéraux se sont engagés à faire compter chaque vote, ce qui représente un mandat démocratique important pour la réforme du système électoral. Nous espérons que les conservateurs et le Parti conservateur proposeront leurs meilleures idées au cours des prochaines consultations au nom de leurs partisans du Canada atlantique, de Toronto, de l’Île de Vancouver et d’autres collectivités qui ne sont pas représentés à la Chambre des communes. »

« Nous soutenons pleinement l’engagement pris par le gouvernement Trudeau de mener des consultations publiques, puis d’adopter de nouvelles règles électorales démocratiques. À la suite des prochaines élections fédérales, la Chambre des communes doit représenter équitablement les électeurs de toutes les tendances de tous les partis du pays. »

M. Merner a expliqué que l’engagement du gouvernement Trudeau envers la réforme du système électoral avant les prochaines élections fédérales est un point tournant de l’histoire du Canada.

« Au cours des dix dernières années, nous avons vu comment le système uninominal majoritaire à un tour encourage l’antagonisme politique et les divisions régionales, a-t-il affirmé. Nous savons par expérience que, dans d’autres pays, plus de représentation proportionnelle se traduit par une meilleure représentation des femmes, des minorités et d’autres catégories de personnes qui sont sous-représentées dans le système électoral. »

Il a ajouté que les Canadiens vont avoir l’occasion de participer à de larges consultations menées par un comité parlementaire comprenant des membres de tous les partis.

M. Shaul est d’avis que le comité parlementaire devrait avoir suffisamment de personnel et de budget pour respecter ses propres échéances serrées. « Une réforme législative en seize mois, c’est possible, mais il faut qu’elle soit planifiée de façon très intelligente », a-t-il souligné. Toute réforme électorale nécessitera très probablement des changements importants au système électoral. « Le gouvernement doit donner à Élections Canada le temps de mettre la machine en route pour 2019. »

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