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Les citoyens attendent de voir comment les partis gèreront ce projet de loi. Représentation équitable au Canada (REC) encourage tous les partis à se ranger du côté des citoyens et de la démocratie.

Les canadiens se sont massivement détournés d’un système politique qui ne les représente plus. La concentration du pouvoir dans le Cabinet du Premier ministre joue un rôle dans la diminution de la confiance en notre démocratie.

Toutefois, il existe une lueur d’espoir grâce à l’introduction d’un projet de loi émanent du député Michael Chong qui vise à limiter le contrôle sans compromis du premier ministre et à redonner le pouvoir aux députés ainsi qu’aux électeurs qui ont voté pour eux.

Dans l’esprit de la démocratie, nous croyons que tous les candidats devraient être démocratiquement désignés par leurs associations de circonscription, et non nommés par le chef ou sous réserve de son droit de veto.

Représentation équitable au Canada (REC) invite tous les chefs à respecter l’esprit du projet de loi de réforme démocratique de M. Chong et à positionner l’intérêt de la démocratie canadienne au coeur de cette décision. Nous apprécions les efforts déployés par Justin Trudeau et Craig Scott pour communiquer avec le député Michael Chong afin de discuter de son projet de loi. Collaborer en faisant abstraction des allégeances politiques représente peut-être un nouveau phénomène au Canada, mais il s’agit de la norme dans les pays où existe la représentation proportionnelle. Les canadiens sont fatigués de l’hyper-partisannerie et la démagogie politique. Ils veulent voir les partis travailler ensemble pour l’amélioration de la démocratie et mettre les intérêts des canadiens en priorité.

Représentation équitable au Canada (REC) a certainement des questions sur un point dans le projet de loi : donner au caucus le pouvoir de destituer le chef et de nommer un nouveau chef intérimaire. Aujourd’hui, aucun caucus n’est représentatif de l’électorat, puisque le système canadien biaisé où tout va au gagnant produit des députés strictement à partir des bastions des partis. Les partis ont actuellement des dispositions dans leur constitution pour la destitution du chef et l’élection d’un chef intérimaire, des règles qui exigent un soutien plus large et plus démocratique de la part des membres du parti.

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